Mythologie grecque

Bienvenue dans l’atelier ouvert d’une mythologie réinventée.
Ici, les dieux ne sont pas des reliques, mais des silhouettes qui persistent. Ils se tiennent dans les marges du visible, à l’endroit précis où le pigment devient récit, où le regard suffit à réveiller ce qui dormait.
Chaque toile 1 m × 1 m est une apparition.
Une divinité surgie moins de la tradition que de l’image elle-même, passée au tamis du contraste, du hasard numérique, des couleurs qui s’accordent entre elles comme des vérités provisoires. Ces figures n’exigent ni croyance ni érudition : seulement la disponibilité de l’œil. Elles ne cherchent pas la ressemblance — elles préfèrent la résonance.
Ce travail ne documente pas la mythologie grecque : il l’habite, il la détourne, il la traduit en couleurs neuves. Les dieux connus côtoient les anonymes, les réinventés frôlent les oubliés, et tous se laissent traverser par une même question : que devient un mythe lorsqu’on le regarde plutôt que lorsqu’on le raconte ?
Les toiles présentées ici sont issues d’un processus amoureux et indiscipliné :
un droit revendiqué de mal orthographier parfois, de dévier souvent, d’interpréter toujours. Elles portent la trace d’un artisanat numérique qui assume l’écart comme forme de fidélité.
Accrocher l’une d’elles, c’est offrir un espace à une présence discrète mais obstinée.
Un éclat de panthéon.
Une vibration ancienne, repeinte au présent.
Un fragment de divinité qui ne demande pas d’être comprise, seulement d’être regardée.
Bienvenue dans cette galerie où les dieux, peut-être, sourient encore.
Et où chaque toile, dans sa lumière oblique, est une invitation à croire en l’invisible — ne serait-ce qu’un instant.