Description
Gérard Collomb
Gérard Collomb, depuis le 17 mai 2017, est Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur et « Numéro 2 » au sein des gouvernements Philippe I et II, sous la présidence d’Emmanuel Macron.
Ainsi, le portrait de Gérard Collomb n’est pas une information restituée ni une réplique exacte de l’image du Ministre de l’Intérieur. En effet, par un jeu de mémoire et de construction, s’appuyant sur des traces similaires, celles-ci font émerger une reconnaissance pour le réalisateur de l’image et pour l’observateur. Combien faut-il de traces de la mémoire réactivée pour interpréter un portrait vers une reconnaissance ? Cette mémoire supporte une approximation fondée sur des erreurs. En raison de sa médiatisation, Gérard Collomb propose une distinctivité émotionnelle relative en fonction du commentaire politique.
Situation médiatique
Le maire de Lyon, pendant la campagne électorale de 2017, était un autre homme que celui qui fait le bilan des attentats terroristes. Cette distinctivité implique une connaissance conceptuelle et contextuelle de la situation dans laquelle le stimulus est perçu comme distinctif. En effet, la situation médiatique est incongrue.
Pourquoi est-il nécessaire de réaliser 10 selfies pour ne finalement garder qu’une seule image ? L’angle de prise de vue, la grimace, l’attitude contribuent à apporter de façon volontaire et méthodique une sélection. Par un phénomène d’inconscience et d’automatisme, la sélection sera fondée sur des critères de retenue ou d’exclusion. Cette sélection arbitraire d’une image se fait autour de celles qui nous paraissent être le reflet de nous-mêmes. Au regard des autres, il s’agit de l’image qui nous apparaît la plus flatteuse.
Maire ou Ministre
Dans cette représentation, Gérard Collomb est dans la fierté de son attitude. En effet, qu’il soit maire ou ministre, c’est un homme dont le rôle est important. Il est, pour moi, le Collomb des champs et le Collomb des villes, il est de toutes les situations.
En conséquence, il y a une relation étroite entre cette action plastique et ma mémoire. La distanciation entre le sujet et sa représentation a tendance à faire disparaître le sujet pour entrer dans l’expression d’une mémoire subjective. Il s’agit de la synthèse mémorielle dans la perception et la reconnaissance de l’autre, comme une série d’indicateurs qui puisent dans la mémoire du regardeur. Il s’agit également d’une influence positive de l’action exécutée par l’encodage dans l’hippocampe, même si parfois la récupération reste confuse.
Arthur Glenberg
D’après Glenberg (1997), la principale fonction de la mémoire n’est pas de faire renaître le passé. Grâce à cette fonction, nos comportements s’adaptent à notre environnement. Il est donc légitime d’avancer que le système cognitif prend en compte les caractéristiques de l’environnement dans lequel l’individu doit agir.
Pour cette réalisation, je me suis appuyé sur une partie des travaux de Caroline VAGNOT, titulaire d’un Doctorat de Psychologie Cognitive, et de sa thèse sur l’Efficacité d’une Activité Discriminante.
Quelques clefs pour comprendre